Le mariage de raison, ça peut marcher ?!?
C’est un événement dans lequel les intérêts priment sur les sentiments. Ces authentiques cérémonies étaient le lot des anciens. Longtemps accablées par les traditions, les femmes ont bien souvent épousé des hommes qu’elles connaissaient à peine et pour qui, bien évidemment, elles n’éprouvaient rien.
Or aujourd’hui, on s’aperçoit que ce type de mariage perdure à quelques nuances près. En effet, il est des jeunes femmes qui épousent des hommes par résignation.
Dans notre conjoncture actuelle, la peur de l’avenir ou l’instabilité économique et culturelle, font que la famille redevient la principale valeur. D’autant plus que leur propre entourage a souvent été malmené par les divorces. En s’engageant dans un mariage raisonné plutôt que passionnel, ils expriment ainsi la volonté d’un retour au cocooning stable.
Ce type de mariage est encore en vigueur dans les pays du monde musulman et hindouiste, où les coutumes restent inchangées. Certaines femmes disent : « Oui, je le veux », en pensant : « Oui, je le dois », « parce qu’il le faut ». Les pressions familiales et morales sont plus fortes que tout ! Ainsi, certains couples se marient par dépit, plutôt que par amour.
Le mariage rassure, beaucoup comprennent que l’autre peut lui apporter un confort matériel ou affectif suffisant pour combler l’absence d’amour. Pourtant, tous ces mariages ne se soldent pas forcément par un échec. Souvent, au début, la raison l’emporte sur le reste, mais les sentiments viennent et l’amour soude le couple et le maintien. N’oublions pas, que la raison implique la maturité et cela se voit surtout dans le cas d’un second ou d’un troisième mariage. Chacun des partenaires tire profit de ce qu’il a vécu pour s’engager dans une relation qui n’est effectivement pas la passion absolue, mais qui est « raisonnable » parce qu’elle se construit sur un certain nombre d’acquis et d’expériences passées. Il y a toujours de bonnes raisons de se marier, ne serait-ce que le désir de vivre mieux à deux que tout seul…
Copyright : Com’une Orchidée