Alors qu’aujourd’hui on se marie le plus souvent le samedi ou le dimanche pour les mariages juifs, autrefois on se mariait plus souvent le mardi, et jamais le vendredi, jour de la mort du Christ.
Chaque localité ou presque possède son propre avis sur les jours censés porter malheur. Toutefois le jeudi semble concentrer les interdits. A Saint-Agrève, en Ardèche, on dit que si vous vous mariez un jeudi, à la fin de l’année l’un de vous est dans la tombe. Tandis que dans le Centre, on surnomme les cocus les Jean-Jeudi. On comprend naturellement pourquoi ce jour n’est pas très populaire.
Jadis, on se mariait également plutôt le matin. Ce qui permettait de faire bonne chère à la fois le midi et le soir. Jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, les mariages tenus le soir étaient réservés aux veuves ou aux mariées qui n’avaient pas fait preuve de la plus grande chasteté. Toutefois, dans certaines villes, des mariages nocturnes éclairés aux flambeaux étaient célébrés dans l’aristocratie.
Pour conclure ce petit tour d’horizon lié aux superstitions autour de la date du mariage, j’ai bien aussi envie de finir par un petit dicton : « Ne soyez pas superstitieux, ça porte malheur »…
Source : Le Mariage et ses rites d’hier à aujourd’hui chez Archives&Culture